CDME: Découvrez les avantages du Travail en Temps Partagé pour les cadres et assimilés
Bruno P. 56 ans
Administratif, Comptabilité, Finance
2 employeurs en CDI – en temps partagé depuis 8 ans. « Ca marche ! »
A 57 ans, Bruno P. a fait le choix d’une fin de carrière en temps partagé : une démarche construite, et enrichissante à titre personnel comme professionnel. Militant convaincu de l’intérêt de cette forme d’emploi, il s’apprête à passer la main pour prendre sa retraite, toujours en temps partagé !
Un choix assumé depuis 8 ans
« Développer une activité en temps partagé a été pour moi une décision claire : à 57 ans : j’étais lucide sur les difficultés de recherche d’un poste de DAF « classique », j’ai fait le choix du Travail en Temps Partagé et je m’y suis tenu. »
En binôme, Bruno démarche alors des entreprises de la région parisienne pour leur présenter cette forme d’emploi méconnue. Il rencontre dans ce cadre une fédération professionnelle en mal de compétences comptables et financière. Avec un discours affûté « le juste temps, au juste prix », il arrive rapidement à conclure un contrat de travail pour 2 jours par semaine, en CDI, en tant que responsable comptable et financier. Un poste qu’il occupe maintenant depuis 8 ans !
« Cette démarche en binôme a été très dynamisante, cela oblige à sortir de soi. Cela n’est pas facile de prendre le téléphone pour présenter le travail en temps partagé à un chef d’entreprise mais ça reste plus simple que de se vendre soi-même. Et au final, ça paye. » confie t’il.
Il effectue en parallèle des missions plus ponctuelles, en CDD ou en tant qu’auto-entrepreneur.
Quelques mois plus tard, il décroche un autre CDI de 2 jours par semaine pour le compte d’un cabinet de management de projets de R&D internationaux : avec des bureaux en France, au Royaume Uni, en Belgique, en Allemagne et en Israël, l’ambiance est ici totalement différente..
« J’apprécie la diversité liée à mes deux postes : cela est très riche pour moi en tant que salarié et ce que je fais chez l’un peut aussi être utile à l’autre, sur des questions d’évolution fiscale par exemple. Je mutualise mes compétences.»
A 65 ans maintenant, Bruno va bientôt passer la main, à un nouveau salarié en temps partagé chez l’un et à une collaboratrice qu’il va continuer à suivre en tant qu’auto-entrepreneur quelques jours par mois chez l’autre. Une preuve concrète de l’intérêt de cette forme d’emploi pour les employeurs qui l’on testée.
Une forme d’emploi méconnue des employeurs… mais qui marche !
Pour autant, les PME connaissent encore très peu le travail en temps partagé et le travail de d’information tel qu’il est effectué par les associations membres de la FNATTP est sans fin face à une myriade de chefs d’entreprise à rencontrer.
Mais accueillir à temps partiel un cadre expérimenté peut aussi faire peur.
Bruno l’a vécu directement: « Dans le cadre d’un remplacement, il faut parfois que le dirigeant accepte que le travail puisse être effectué plus rapidement par une personne plus expérimentée. Pourtant, à résultat équivalent, la moindre présence du salarié dans l’entreprise est largement compensée par sa capacité à accompagner le chef d’entreprise parfois au delà des seules responsabilités qui lui sont confiées. C’est un soutien concret supplémentaire.»
Charge aux cadres expérimentés de se projeter dans cette forme d’emploi en laissant de côté titres et CV à rallonge. Faire preuve d’humilité face à des chefs d’entreprise est indispensable mais Bruno en est bien le témoin, le travail au juste temps et au juste prix : ça marche !