Simon T Cadre initié par CDME au Travail en Temps partagé

Simon T. 45 ans

Marketing & Développement de Réseaux de Distribution

« Avec le travail en temps partagé, je prends les devants et je développe mon activité professionnelle de façon plus sécurisée. »

Depuis 6 ans, Simon T., 45 ans, répartit son temps de travail entre plusieurs employeurs. Il est aujourd’hui en charge du marketing et du développement export d’une chocolaterie familiale en Île de France et du lancement de nouveaux produits pour un laboratoire pharmaceutique néerlandais.

Développer mon activité professionnelle de façon plus sécurisée

Britannique, Simon est revenu vivre en France il y a 6 ans, après avoir, passé 13 ans en Belgique.

Après une carrière de 12 ans en marketing et développement international dans le secteur des alcools et des chocolats, il a souhaité développer son activité professionnelle de façon plus indépendante. « Assez jeune, j’ai fait l’analyse que, à partir d’un certain âge, en entreprise, surtout dans les groupes importants, cela ne se passe plus aussi bien. J’ai souhaité prendre les devants et développer mon activité de façon plus pérenne, mais à la différence du conseil, être dans une démarche d’accompagnement opérationnel dans le temps », souligne t’il. C’est alors qu’il s’engage dans le travail en temps partagé.

Durant 5 ans, un premier contrat pour un laboratoire pharmaceutique en temps partiel lui permet de réaliser des missions marketing en parallèle, puis créer en 2009 sa propre marque d’alcools, Thompson’s, qui commercialise des eaux de vie de Bordeaux.

En 2010, Simon rencontre C.D.M-E. par l’intermédiaire d’un ami. La phase d’intégration qu’il suit lui permet alors d’affirmer son offre de services sur 3 compétences clés : le marketing stratégique, le marketing opérationnel et le développement de réseaux de distribution. « Cela m’a conforté dans le fait que je n’étais pas seul et que d’autres adhéraient à ce concept. C’est important car c’est réellement un choix d’organisation du travail que je souhaite prolonger. Je n’ai pas tous mes œufs dans le même panier. »

Qualité indispensable : d’excellentes capacités d’organisation

Aujourd’hui, Simon travaille en temps partagé sur 2 activités principales : le développement marketing et commercial d’une chocolaterie d’Île de France depuis 2 ans -à raison de 2 jours par semaine et en CDI- et le lancement de nouveaux produits pharmaceutiques pour le compte d’un laboratoire néerlandais – pour un équivalent de 3 jours par semaine et pour une période de 6 mois. La plupart du temps, il travaille en home office, ce qui lui permet de gagner en temps de travail et en efficacité. « Avec Internet, Skype et mon Smartphone, cela se gère très bien, c’est même plus efficace car je suis concentré à 100% sur mon travail ».

Seuls certains jours sont fixes pour l’un ou l’autre de ses employeurs de façon à conserver une grande souplesse d’organisation, indépendamment d’un planning fixe. Pour le compte de la chocolaterie par exemple, il est régulièrement amené à participer à des salons en France et à l’étranger, car 70% du CA se fait à l’export. Pour le laboratoire, ce sont les périodes de lancement de produit qui nécessitent une grande disponibilité et beaucoup de réactivité.

« Cela demande une grosse capacité d’organisation et de priorisation. Face à des demandes d’intervention parfois immédiates de la part de mes employeurs, je dois mener de front plusieurs activités. La confiance est également essentielle. Tous deux savent parfaitement que je travaille aussi pour un autre employeur. »

Pour les travailleurs en temps partagé, il est important de bien poser les objectifs dès le départ, de décrire le contenu du poste. « Durant les périodes plus tendues, ça permet de ne pas se laisser envahir par un employeur au détriment de l’autre. ».

Pour l’employeur, un cadre autonome et force de proposition

Pour ses employeurs, Simon se positionne comme une aide sénior à temps partiel plutôt qu’un junior à temps plein. Autonomie, vision, force de proposition et capacité opérationnelle immédiate, sont essentielles dans son métier pour l’accompagnement du développement du CA de ses employeurs.

Une maturité également nécessaire côté employeurs de cadres en TTP pour reconnaître et apprécier un salarié à l’aune de ses résultats plutôt que de sa présence physique dans les locaux.

Enfin, chacune des PME pourra bénéficier dans le temps des compétences développées pour une autre et d’un appui dans le temps. L’an dernier, Simon a conçu et lancé de nouvelles gammes de produit pour la chocolaterie. La communication est centrée sur les salons professionnels. Pour le lancement des nouvelles gammes du laboratoire néerlandais, c’est une campagne TV qu’il organise aujourd’hui. Autant de compétences de haut vol à la disposition durable de chacun de ses employeurs.

Et pour les entreprises...?