CDME: Découvrez les avantages du Travail en Temps Partagé pour les cadres et assimilés
Bernard J. – 61 ans
Responsable des Systèmes Informatiques
1 employeur en CDI 3 jours par semaine (société de portage salarial), des missions ponctuelles complémentaires et une activité de photographe amateur – en temps partagé depuis 2 ans et demi.
« Je gère ma fin de carrière d’une façon qui me convient bien »
Après une longue carrière comme responsable d’équipes de développement informatique, Bernard J. a trouvé avec le travail en temps partagé une organisation qui lui permet de valoriser ses nombreuses compétences auprès de PME, tout en sécurisant la fin de sa carrière et en conservant du temps pour se consacrer aux autres à ses passions.
Le Travail en Temps Partagé : solution idéale ?
« Dans une PME, on est là pour résoudre un problème »
Jeune ingénieur de 61 ans, Bernard J. a débuté sa carrière dans les forages pétroliers avant de se tourner vers le développement de systèmes d’information. A 57 ans, après un licenciement économique, il lui reste 7 années d’activité pour atteindre le nombre de trimestres qui lui garantira une retraite à taux plein. Difficile de retrouver un poste en grande entreprise. Il commence donc à démarcher des PME en quête de besoins informatiques ponctuels ou à temps partiel et découvre alors CDME.
Un argumentaire structuré, une méthode pour préciser son offre de service, Bernard est convaincu. « Parler à un patron de PME, ce n’est pas comme se présenter à un recruteur. Ce qui l’intéresse, c’est la façon dont on va pouvoir répondre à son problème. Il ne cherche pas un CV, il veut une solution. » Du concret donc, qui correspond bien à sa façon d’être.
C’est ainsi, que lorsqu’il rencontre un chef d’entreprise dans le cadre d’une mission de 3 jours, il identifie un besoin plus récurrent, lui présente la solution de travail en temps partagé et le quitte quelques instants plus tard avec un CDI pour 1 jour par semaine.
« J’avais tous les arguments, je pouvais lui expliquer le mode de fonctionnement légal et surtout cela correspondait à son besoin, ni plus, ni moins. »
Son nouvel employeur ne connaissait pas le travail en temps partagé mais convaincu par le système, le contrat de Bernard passe progressivement de 1 à 3 jours par semaine, toujours en CDI. Cela va bientôt faire 2 ans.
« Souvent, lorsque je rencontre un chef d’entreprise pour une mission, je lui explique le travail en temps partagé et le déclic est fréquent : il m’arrive ainsi de transformer des missions ponctuelles en CDD sur 1 jour par semaine par exemple. »
Sécurité et souplesse pour son employeur
« Pour mon employeur, je suis responsable informatique depuis mon domicile. Je gère les systèmes, je maintiens et j’assure également une partie du développement. »
Par sa présence dans l’équipe permanente, Bernard sécurise le dirigeant qui sait qu’il pourra toujours s’appuyer sur la même personne à la différence des contrats signés avec des prestataires extérieurs. D’un commun accord, les 3 jours de travail hebdomadaires de Bernard ne sont pas fixes, ce qui permet une grande souplesse d’intervention au besoin. Un sacré avantage pour son employeur et une contrainte bien gérée par Bernard.
« Il faut savoir mettre en place les systèmes pour que l’entreprise soit indépendante de la date de mes interventions. Mais c’est mon métier. Par exemple, lorsque je mets en place un nouveau programme, je m’assure que je suis disponible le lendemain pour corriger d’éventuels problèmes techniques. Sinon, en cas d’urgence, je suis toujours en mesure d’intervenir, d’où que je sois, mais ce n’est quasiment jamais arrivé. »
« Une organisation professionnelle qui me convient très bien »
Depuis 2 ans, cette situation professionnelle convient bien à Bernard, qui doit aussi faire face à des problèmes de santé.
Il organise librement son emploi du temps en fonction des besoins de son employeur, des ses missions ponctuelles complémentaires, de ses autres engagements (comme sa participation active au sein l’association CDME), de ses passions et des soins qu’il doit suivre.
« Aujourd’hui, ce rythme me convient très bien. Je gagne suffisamment par rapport à mes besoins et en proportion davantage que par le passé, et je souhaite disposer de temps pour développer mes autres passions et en particulier la photo. »
Avec l’humilité de l’expérience, Bernard prodigue simplement quelques conseils.
Pour les cadres expérimentés qui sont tentés par ce nouveau mode d’emploi.
« Soyez professionnels et concrets dans votre approche des PME. N’acceptez pas n’importe quoi mais soyez souples pour vous adapter au besoin de l’entreprise. »
Pour les PME, il conseille avant toute chose de contacter un réseau structuré comme celui de la FNATTP. Localement une association qui regroupe des cadres formés au Travail en Temps Partagé, pourra les renseigner et les guider. Sur l’Île de France, un contact : CDME.